Recette Chili con carne Vénézuelien : Découvrez la saveur unique de la cuisine vénézuélienne !

Chili con carne Vénézuelien

Chili con carne Vénézuelien

Un grand plat généreux qui réchauffe le cœur et les papilles, héritage d’une cuisine du monde généreuse.

Imaginez une fin d’après-midi d’automne à Lyon, où la lumière dorée caresse les toits. Dans ma cuisine, une douce chaleur et un parfum envoûtant de paprika, de cumin et de viande qui mijote commencent à se diffuser. C’est l’odeur du souvenir, celui d’une amie vénézuélienne qui m’a un jour ouvert les portes de sa culture à travers ce plat réconfortant. Aujourd’hui, je partage avec vous cette recette authentique de Chili con carne Vénézuélien, bien plus qu’un simple plat épicé : c’est une étreinte culinaire, un voyage dans une cuisine du monde généreuse et conviviale.

Parfait pour un repas du dimanche en famille ou un dîner entre amis, ce chili raconte une histoire d’amitié et de partage. C’est une chili recette que l’on prépare avec le cœur, pour des moments simples et authentiques.

Un plat aux multiples noms

Autour d’un café, on me demande souvent : « C’est comme le chili mexicain ou texan ? » Pas tout à fait. Certains l’appellent simplement « Carne Mechada » ou ce délicieux ragoût bon marché qui sent bon les foyers vénézuéliens. La version que je vous propose est une adaptation familiale, où la douceur des poivrons multicolores rencontre la richesse des épices. C’est cette variante douce-amère, parfois agrémentée d’une touche de cacao, qui en fait sa singularité.

Ingrédients pour un voyage des sens: Chili con carne Vénézuelien

Pour environ 6 à 8 portions généreuses, rassemblez ces ingrédients frais et colorés. N’hésitez pas à adapter selon vos goûts et ce que vous avez sous la main.

• 1 kg de viande hachée : du bœuf est traditionnel, mais un mélange bœuf/porc ou même de la dune apportera une autre dimension.
• 3 beaux poivrons (1 vert, 1 jaune, 1 rouge), coupés en fines lanières. Ce trio apporte couleur, douceur et un fondant incomparable.
• 2 gros oignons jaunes, émincés finement.
• 4 gousses d’ail, pressées. L’ail, ajouté en fin de cuisson selon la tradition, délivre tout son parfum.
• 500 ml de coulis de tomates ou de pulpe de tomates.
• 2 cuillères à soupe de concentré de tomates.
• 400 g de haricots rouges cuits (en conserve, bien égouttés et rincés). Pour les puristes, des haricots secs, trempés la veille, apporteront une texture incomparable.
• 250 g de maïs en grains (en conserve, égoutté).
• Pour le bouquet d’épices : 2 cuillères à café de cumin en poudre, 1 cuillère à café de paprika fumé, 1/2 à 1 cuillère à café de piment de Cayenne (à ajuster), 1/2 cuillère à café de « quatre-épices », et une pincée de curcuma. Mon secret : ajoutez 1 cuillère à soupe de cacao en poudre non sucré. C’est la touche vénézuélienne authentique qui sublime l’ensemble sans donner un goût de chocolat, juste une profondeur extraordinaire.
• 1 litre de bouillon de bœuf (fait maison ou avec 2 cubes).
• Huile d’olive, sel et poivre noir fraîchement moulu.

Étapes de préparation : la magie d’une cuisson lente

Prenez votre temps. Cette recette est une méditation culinaire, où les saveurs se marient doucement.

1. Préparer le bouillon : Dans un grand faitout ou une cocotte, portez à ébullition le bouillon de bœuf.
2. Saisir les poivrons : Dans une grande poêle avec un peu d’huile, faites revenir à feu vif les lanières de poivron séparément, par couleur. Lorsqu’ils sont tendres et légèrement bordés, transférez-les dans le bouillon frémissant à l’aide d’une écumoire. Cette étape préserve leur couleur et leur texture.
3. Cuire la viande : Dans la même poêle, faites revenir les oignons émincés jusqu’à ce qu’ils soient translucides. Ajoutez la viande hachée et faites-la bien dorer pour développer ses saveurs. Salez et poivrez.
4. Le mijoté fondant : Versez la viande et les oignons dans la cocotte avec le bouillon et les poivrons. Ajoutez le coulis de tomates, le concentré de tomates et toutes les épices (cumin, paprika, quatre-épices, curcuma). Réservez le piment de Cayenne et l’ail pour plus tard. Couvrez et laissez mijoter à feu tout doux pendant au moins 3 à 4 heures. Remuez de temps en temps et ajoutez un peu d’eau si nécessaire.
5. La touche finale : Après ce long mijoté, incorporez l’ail pressé et le piment de Cayenne selon votre tolérance. C’est le moment d’ajouter le cacao en poudre, qui va lier et enrichir la sauce. Laissez cuire encore 45 minutes à 1 heure.
6. Intégrer les légumes : Juste avant la fin de la cuisson, ajoutez les haricots rouges et le maïs égouttés. Ils ont juste besoin de se réchauffer et d’imprégner le parfum de la sauce.
7. Servir avec amour : Laissez reposer quelques minutes avant de servir. Parsemez de coriandre fraîche ciselée pour une note de fraîcheur parfaite.

Astuce de Charlotte : Pressé ? Vous pouvez réduire le temps de mijoté à 1h30, mais sachez que la magie opère vraiment avec la lenteur. Utilisez une mijoteuse : après l’étape de saisie, mettez tout dans l’appareil et laissez travailler à basse température pendant 6 à 8 heures.

Fiche recette rapide: Chili con carne Vénézuelien

• Temps de préparation : 45 minutes
• Temps de cuisson : 4 à 5 heures (mijoté lent)
• Temps total : 5 à 6 heures
• Portions : 6 à 8 personnes
• Calories approximatives : 450-500 kcal par portion

Pourquoi cette recette fonctionne-t-elle si bien ?

Ce qui rend ce Chili con carne Vénézuélien unique, c’est l’harmonie des contrastes. La douceur naturelle des poivrons et du maïs équilibre le piquant modulable des épices. Le long mijoté, pouvant aller jusqu’à 5 heures, transforme la viande et lie les saveurs pour un résultat fondant et profond. L’ajout discret de cacao est une révélation : il ne sucré pas, il amplifie la rondeur des épices et la richesse de la tomate, créant une sauce complexe et veloutée. C’est la recette facile et réconfortante pour le dîner en famille par excellence, qui ne demande que de la patience et de l’amour.

Conservation, congélation et réchauffage: Chili con carne Vénézuelien

Si vous en avez préparé trop (ce qui est souvent le cas !), pas de panique, ce plat est encore meilleur le lendemain.

• Conservation : Laissez-le refroidir complètement avant de le placer dans un récipient hermétique. Il se garde 3 à 4 jours au réfrigérateur.
• Congélation : Ce chili se congèle parfaitement pendant jusqu’à 3 mois. Congelez-le par portions dans des boîtes adaptées pour un dépannage savoureux.
• Réchauffage : Pour préserver sa texture, réchauffez-le doucement à feu moyen dans une casserole en ajoutant une petite touche d’eau ou de bouillon si nécessaire. Le micro-ondes convient aussi en utilisant un programme décongélation puis chauffage, en remuant à mi-parcours.

Questions Fréquemment Posées: Chili con carne Vénézuelien

Quelle est la particularité du chili con carne Vénézuélien ?

C’est une question que je reçois souvent ! La particularité tient en trois choses : l’usage généreux de poivrons de différentes couleurs (vert, jaune, rouge) souvent saisis séparément pour une texture parfaite ; un bouquet d’épices qui inclut souvent du « quatre-épices », du curcuma et surtout, une touche de cacao non sucré qui est la signature authentique, apportant une profondeur incroyable sans être sucrée ; et enfin, une cuisson très longue pour un résultat fondant, souvent servie avec des arepas ou des crêpes de maïs plutôt qu’avec du riz.

Quels sont les ingrédients spécifiques ?

Au-delà des bases communes (viande, haricots, tomate), la version vénézuélienne se distingue par des poivrons multicolores utilisés en grande quantité. Les haricots rouges sont classiques, mais on trouve aussi des variantes aux haricots noirs. L’ingrédient secret est sans conteste le cacao en poudre non sucré, qui est un héritage de la cuisine créole. Certaines recettes familiales ajoutent même une touche de rhum vénézuélien pour la richesse.

Est-ce un plat très épicé ?

Contrairement aux idées reçues, non, ce n’est pas obligatoirement un plat épicé à vous couper le souffle. La force du piment est totalement ajustable. La recette traditionnelle utilise du piment de Cayenne, mais la main doit être légère et s’adapter au goût. L’équilibre vient de la douceur des poivrons, du maïs et du cacao. Vous maîtrisez complètement le niveau de « feu ». C’est d’abord un plat généreux et parfumé.

Avec quoi servir le chili con carne ?

Traditionnellement, au Venezuela, on le sert souvent avec des arepas (des petites galettes de maïs) ou de épaisses crêpes de maïs qui servent de pain pour saucer. Cependant, il est délicieux avec du riz blanc simple, qui absorbe la sauce. Pour une expérience complète, accompagnez de guacamole, de crème fraîche (ou de crème aigre) pour adoucir, de fromage râpé type cheddar et de quartiers de citron vert pour un éclat de fraîcheur en fin de bouche.

Conclusion : une invitation au partage

Ce Chili con carne Vénézuélien est bien plus qu’une simple recette. C’est une invitation à ralentir, à laisser le temps faire son œuvre et à partager un moment de réconfort sincère avec ceux qu’on aime. Il porte en lui la chaleur du Venezuela et la joie simple d’un repas préparé avec attention.

Si vous essayez cette recette, dites-moi ce que vous en avez pensé ! Partagez vos photos, vos variantes (un peu plus de piment ? une autre viande ?). La cuisine, c’est avant tout une histoire d’amour et de transmission, où chaque plat raconte une rencontre et chaque saveur, un souvenir.

Avec toute ma bienveillance, des cuisines lyonnaises aux vôtres,

Charlotte.

La cuisine, c’est avant tout une histoire d’amour… qu’on sème dans une casserole et qu’on récolte autour d’une table.

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